le comportement de l'archer

Publié le par JIB

   LE GEL

 

On constate , à l'entraînement ou mieux en compétition que certains archers sont figés au moment de libérer la corde. À croire qu'ils ne termineront jamais leur tir, au bout de quelques secondes bien entendu ils tétanisent, tremblent et libèrent leur flèche un peu  n'importe comment

 

Ce phénomène provient de trop d'activités cérébrales. Trop de questions se pressent  accompagnées d'incertitudes de doutes. La solution est de formater l'archer, pour qu’il tirent avec une tête vide de pensées, laisser aller le geste, le laisser s'opérer seul le mouvement doit être automatisé

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"" JUST DO IT ""

il reflète totalement l'esprit avec lequel un sportif et donc un archer doit effectuer son geste.

 

   Après le "GEL" la colère

 

Après avoir lâché sa flèche dans des conditions mentales déplorables et pleines d'incertitude, le sportif crie intérieurement sa colère se traite de tous les mots, il s'en veut à se donner des coups, s'en prend à son arc, ( il y en a même qui sont arrivés à casser la perche centrale!!!!).  pour certains il leur faut encore au moins deux ou trois volées pour retrouver une certaine sérénité intérieure, mais le mal est fait.

 

Il faut apprendre à l'archer a accepter et "oublier" une mauvaise flèche. Le meilleur moyen est qu'il se  persuade que rien n'est jamais perdu, qu'il est capable après une mauvaise flèche d'en faire deux autres (et le reste) bonnes, voire très bonnes.  

 

Il doit apprendre à ne pas éviter les problèmes car l'évitement apporte une diminution de la confiance et de l'estime de soi. C'est s'avouer vaincu avant même de commencer ou de mener le combat, ainsi enclencher le cercle vicieux .

 

Chaque flèche est une expérience nouvelle. Cette expérience doit être assez difficile pour constituer un risque d'échec sans être suffisante pour nous paralyser.

L'archer doit répondre aux questions suivantes, posées par le moniteur

 

  • Est ce que je trouve cette tache difficile ??
  • Est ce que je me sens prêt à l'assumer ??
  • Qu'est ce qui rend cette tâche si difficile??

 

Suivant les réponses le moniteur doit doser les difficultés de la tâche pour la rendre accessible a la compétence de l'archer.

 

L'entraîneur doit aider l'archer à trouver et identifier ce qui lui rend le problème insoluble, il doit le guider dans cette recherche à identifier clairement l'habileté manquante par des phrases précises et concises qui permettront à l'archer une réflexion au bout de laquelle pourrait se trouver "la solution". L'archer aura aussi à découvrir les moyens qui le rendront habile et compétent, que ce soit en apprentissage et en entraînement.

 

celui qui gagne est celui qui pense qu'il en est capable, mais pour être capable il faut s'entraîner et se prouver à soi même que ce que l'on va entreprendre est à sa portée parce que vous êtes compétent, et la boucle est bouclée...

tirez en entraînement avec autant de motivation qu' en compétition. ne vous posez pas de questions et faites ce que vous savez être capable de faire c'est l'entraînement qui augmentera vos compétences et qui vous fera devenir des vainqueurs

 

on cite souvent l'histoire de l'individu qui doit traverser une rivière, il se met à l'eau et arrivé au milieu pense qu'il ne va pas pouvoir atteindre l'autre côté. Il nage alors en sens inverse pour retourner à son point de départ!!!!!

 

Selon LAO TSEU

 

Là où il y a volonté il y a un chemin

 

Il est bon de faire apparaître dans la réflexion de l'archer cette recherche permanente qui l'aide à réfléchir car ainsi sur un pas de tir ou il se retrouvera seul cela lui servira sans aucun doute à résoudre les multiples petits tracas que tout le monde connaît, qui apparaissent pendant  l'action de tirer ses flèches.

 

À ce stade, une fois l'archer en mesure d'effectuer d'une manière autonome un tir au moins a la distance de 18 à 20 mètres, il serait bon de commencer à réfléchir sur l'avenir, à l'orientation spécifique, parcours ou cible, faire connaître à l'archer toutes les spécialités qui peuvent s'offrir a lui, ainsi connaître sa logique orientée loisir ou sportive.

 

N'aborder la notion d'objectif qu'une fois définie l'orientation et la motivation de l'élève pour la spécificité et l'arme choisies. C'est à ce moment là que le nouvel archer jeune ou adulte croit et s'oriente vers le classique ou le compound, qu'il pose beaucoup de questions. Il cherche à essayer différents matériels afin de se conforter dans son idée car à ce stade son choix est déjà pratiquement fait.

 

À partir de ce moment un dernier effort de psychologie doit nous permettre de le conseiller au mieux afin que son plaisir soit complet.

 

   Aborder la défaite.

 

Une défaite ne fait jamais plaisir, pourtant de temps en temps une défaite est nécessaire pour permettre de faire le point, d’utiliser, voire positiver une défaite. Après un débriefing approfondi où l’archer aura pris conscience de ses lacunes et du travail qu’il lui reste à fournir pour se hisser toujours plus haut dans la hiérarchie de sa catégorie. Cela lui permettra d’atteindre son objectif en abordant les compétitions avec plus de sérénité et de compétences.

 

1 :/ la maîtrise de soi acquise par le tireur doit lui permettre d’accepter d’être vaincu à condition de se dire :<< j’ai fait 100% de ce que j’avais à faire>>.

 

2 / après l’instant de déception, aidé par l’entraîneur il doit comprendre pourquoi il a perdu.

 

            A/ réflexion

            B/ renseignements auprès du coach.

            C/ se dire qu’en positivant sa mésaventure il va tirer des enseignements pour que cela ne se reproduise plus car il aura acquit une expérience supplémentaire qu’il n’oubliera pas.

 

            D / la défaite met au jour les points faibles qui doivent être travaillés dont l’archer n’a pas toujours conscience et que le coach doit faire apparaître. Toujours analyser le comportement de l'archer dans son aspect psychologique, qui ne se voit pas de l'extérieur, et la réalisation technique qui elle se voit de l'extérieur.

 

     Attitudes non recommandées

 

L’archer ne doit pas se laisser aller à la colère, celle-ci est très mauvaise conseillère.

 

Le coach doit lui faire admettre que si il a perdu ce n’est pas à cause de l’adversaire ni de son matériel ( sauf casse ou incident non déterminé) mais bien à cause de lui-même ; bien des fois par un manque de concentration due au stress ou de confiance en soi, soit comme nous l’avons vu plus haut, par le choix d’une mauvaise stratégie de tir face aux éléments extérieurs.

 

Suivant son état physiologique un archer peut aussi engendrer un manque de confiance en soi.

 

 Il se peut aussi que l’archer n’ait pas encore intégré, dans sa tête, l’objectif à atteindre, d’une manière clairement définie, pour lui permettre de garder en toutes circonstances la maîtrise de ses nerfs et de son humeur.


V-9    Entraînement et compétition

 

Certaines attitudes d'archers face à la difficulté d'obtenir une grande confiance en soi réfléchissent sur leur échecs en compétition tout en se référant à leur score en entraînements. Dans le meilleur des cas la différence est de moins 10% .

 

Cette différence vient en grande partie du stress engendré par un important vouloir faire qui génère beaucoup de questions auxquelles l'archer ne peut apporter de réponses car il ne maîtrise absolument pas le futur.

 

De plus en entraînement dans un environnement familier presque aseptisé l'archer évolue sans contraintes de rythme, d'arbitrage, de temps etc….alors qu'en compétition il se fixe inconsciemment sur chaque flèche un objectif de performance qu'il n'est pas capable d'atteindre, d'ou déception, apparition d'une notion d'incompétence. nous ne sommes plus dans le domaine du jeu vidéo où il est possible de revenir sur la situation afin d'améliorer et satisfaire son égo. L'archer mesure là son savoir et cherche maintenant la solution qu'il aurait du trouver en entraînement. Tout est affaire de compétence.

 

L'idée de mieux faire connaître à un archer qu'il doit en entraînement tirer ses flèches comme s'il était en compétition, serait de faire tirer lors d'un concours les archers sur deux départs consécutifs en précisant bien que le premier départ n'est qu'un entraînement exécuté dans les conditions de compétition dans lequel il n'y a pas d'objectif de performance, il servirait de repère de score pour le second départ où on incorporerait la réalisation d'une performance.

Cette "manipulation" présente des "surprises" auxquelles on ne s'attend pas comme par exemple un meilleur score sur le premier départ, ce qui quantifie le niveau de stress qui influe sur le résultat, mais aussi la confiance en soi des archers devant la difficulté de la contrainte sportive.

 

La zone de réussite

Comment déterminer et surtout contrôler l'évolution de la zone de réussite d'un archer ??

En matière de statistiques il faut que les paramètres soient toujours utilisés suivant le même mode calcul

Partant de cette caractéristique nous avons jugé que la compétition est un élément qui apporte la même rigueur chaque fois. Seule peut changer la compétence acquise en entraînement que l'on cherche a reproduire au mieux en compétition.

C'est donc sur la feuille de score que nos calculs vont être effectués.

En fait il s'agit de cumuler les scores de la troisième colonne. c'est à dire les scores de la plus mauvaise flèche de chaque volée et diviser le chiffre ainsi obtenu par dix (ou 12 en FITA) pour avoir une moyenne qui correspondra à la valeur de la zone de réussite.

 

Ainsi au fil des compétitions l'entraîneur ou même l'archer verra l'évolution de sa zone de réussite et pourra tirer les conséquences de l'efficacité de son entraînement.

 

                                        Entraînement et compétition

 

Certaines attitudes d'archers face à la difficulté d'obtenir une grande confiance en soi réfléchissent sur leur échecs en compétition tout en se référant à leur score en entraînements. Dans le meilleur des cas la différence est de moins 10% .

 

Cette différence vient en grande partie du stress engendré par un important vouloir faire qui génère beaucoup de questions auxquelles l'archer ne peut apporter de réponses car il ne maîtrise absolument pas le futur.

 

De plus en entraînement dans un environnement familier presque aseptisé l'archer évolue sans contraintes de rythme, d'arbitrage, de temps etc….alors qu'en compétition il se fixe inconsciemment sur chaque flèche un objectif de performance qu'il n'est pas capable d'atteindre, d'ou déception, apparition d'une notion d'incompétence. nous ne sommes plus dans le domaine du jeu vidéo où il est possible de revenir sur la situation afin d'améliorer et satisfaire son égo. L'archer mesure là son savoir et cherche maintenant la solution qu'il aurait du trouver en entraînement. Tout est affaire de compétence.

 

L'idée de mieux faire connaître à un archer qu'il doit en entraînement tirer ses flèches comme s'il était en compétition, serait de faire tirer lors d'un concours les archers sur deux départs consécutifs en précisant bien que le premier départ n'est qu'un entraînement exécuté dans les conditions de compétition dans lequel il n'y a pas d'objectif de performance, il servirait de repère de score pour le second départ où on incorporerait la réalisation d'une performance.

Cette "manipulation" présente des "surprises" auxquelles on ne s'attend pas comme par exemple un meilleur score sur le premier départ, ce qui quantifie le niveau de stress qui influe sur le résultat, mais aussi la confiance en soi des archers devant la difficulté de la contrainte sportive.

 

La zone de réussite

c'est l'indication la meilleure que l'archer a à sa disposition pour mesurer sa compétence.

Comment déterminer et surtout contrôler l'évolution de la zone de réussite d'un archer ??

En matière de statistiques il faut que les paramètres soient toujours utilisés suivant le même mode calcul

Partant de cette caractéristique nous avons jugé que la compétition est un élément qui apporte la même rigueur chaque fois. Seule peut changer la compétence acquise en entraînement que l'on cherche a reproduire au mieux en compétition.

C'est donc sur la feuille de score que nos calculs vont être effectués.

En fait il s'agit de cumuler les scores de la troisième colonne. c'est à dire les scores de la plus mauvaise flèche de chaque volée et diviser le chiffre ainsi obtenu par dix (ou 12 en FITA) pour avoir une moyenne qui correspondra à la valeur de la zone de réussite.

 

Ainsi au fil des compétitions l'entraîneur ou même l'archer verra l'évolution de sa zone de réussite et pourra tirer les conséquences de l'efficacité de son entraînement.

 

c'est un chiffre statistique qui évolue. il peut servir d'indication de compétence. si l'archer en intègre l'efficacité de l'indication donnée et avec l'aide de son entraineur met en jeu une stratégie gagnante il se rendra compte de son utilité.

mais ceci est comme tout ce que fait le commun des mortels il prend de bonne résolutions mais il n'ajoute pas l'ingrédient volonté.

voila vous avez dans ces quelques textes une méthode qui vous permettra de progresser ou de comprendre pourquoi vous n'arrivez pas a avoir la progression  que vous envisagez.

relisez  ces ecrits et impregnez vous de leur philosophie jusqu'a en comprendre le sens que chacun de vous voudra bien lui donner le jeu en vaut la chandelle.

nous aborderons prochainement d'autres enseignements relatif à la performance.


 

 

 

 

 

 

Publié dans pratique

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