envisageons une solution

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 LA REALITE ET …..(PEUT ÊTRE)
                  LA SOLUTION !!!!!
 
Posons le problème
Un archer pour progresser a besoin d'un maximum de temps et de nombreuses flèches tirées, on n'automatise pas un geste en trois leçons même avec un super entraîneur.
Pour progresser un archer compétiteur a besoin d'un technicien près de lui qui redressera le geste et le rendra plus dynamique, fluide et performant.
La solution idéale serait un programme d'entraînement étalé sur un temps maximum avec contrôle programmé et entraînement libre pour le volume de flèches. ceci pour l'archer sportif.
Pour le ludique, le club devrait être ouvert tous les jours afin de permettre aux archers de tirer quelques flèches et satisfaire leur envie de pratiquer. Il faut avant tout que l’archer soit entouré de conseils et de pédagogie car à partir du moment où il se sentira compétent il voudra alors, se mesurer aux autres, il voudra savoir où il se situe par rapport aux autres archers et satisfaire son ego . c'est là que commencera sa vraie vie sportive et de compétiteur.
 
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parmi ces jeunes jusqu'en 2007 nous avons 27 qualifications aux championnats de France où nous avons obtenu 3 medalles d'or, une selection aux Championnats du monde salle, 3 médailles de bronze, une medaille d'argent et de nombreux podiums regionnaux ........

 Une solution (pourquoi pas ??)
 
Citation:
C'est un défaut naturel à l'homme de croire qu'il possède la vérité!!
 
Les installations ne sont ouvertes que pendant des créneaux de temps définis pour le loisir et pour l'entraînement. bien entendu il faut un encadrement idoine et compétent voire disponible pour occuper les archers loisirs sur le plan de l'animation, tout en les faisant progresser et donner assez d'éléments pour qu'à terme certains basculent vers la compétition.
Il faut aussi une animation club fréquente organisée par l'encadrement pour réunir les deux tendances les faire tirer ensemble, organiser des soirées ou des journées club avec animation, mêler les uns avec les autres. Faire participer les loisirs aux résultats des sportifs, en un mot faire vivre le club en préservant les intimités de chacun mais tout en leur permettant de s'exprimer car ils sont des archers à part entière. Ils peuvent, nous l'avons déjà vu, devenir de bons archers de niveau régional et s'épanouir comme tels.
Nous avons tous comme point commun le tir à l'arc chacun avec nos conceptions d'organisation et d'efficacité, nous devons donc débattre sur ce qui pourrait être le meilleur pour l'ensemble des archers en dépassant nos ambitions personnelles, nos besoins propres, travailler main dans la main pour le bien être du club et de ses membres. Choisir toujours ce qui est meilleur pour les archers et surtout pour les jeunes.
 Du fait que notre fédération est une petite fédération, 60.000 licenciés environ, à comparer avec le football ou autre fédération représentant un sport de masse, l'acquit par les membres d'un club de tir à l'arc est un gain précieux, et pourtant je pense que c'est aussi un sport qui a un des plus forts taux de turn over, c'est un sport difficile, aussi, cet acquit est protégé conservé ce qui empêche l'ouverture vers les autres et en définitive le développement de l'activité.
 
L'homme occidental issu de classe moyenne et doté d'un niveau scolaire moyen ou assez élevé doit faire face, au milieu de sa vie, à un nombre important de tâches qui le mèneront inévitablement à une crise. D'après Loïs TAMIR :<< le milieu de la vie est une période de transition psychologique marquée par des doutes personnels ou un profond désarroi >>(psychologie du développement des ages de la vie par helen BEE editions De Boeck Université 1997)
 
C'est à ce moment là, que l'homme s'intègre le plus dans la société, qu'il s'investit dans la vie associative, bien souvent pour prendre part aux activités des enfants et à leur choix sportif ou culturel.
 
 
 Les ressources
 
Comme cela se passe sur toutes les ligues, sauf exception, le travail fait sur les archers devant la représenter serait plus profitable aux archers si les entraîneurs sur le terrain connaissaient, l'objectif poursuivi, et travaillaient en étroite collaboration avec le CTR.
 
Les "entraîneurs" en méthodes intuitives se reconnaissent par leur façon de ne pas accepter que leur élèves fassent plus de points qu'eux, ils ne sont pas des "passeurs" les véritables entraîneurs sont fiers que leurs élèves fassent des performances, ils prennent cela comme une victoire personnelle.
 
Il y a plusieurs catégories d'entraîneurs, celui qui ne veut faire que ceci ou cela, celui qui refuse de se remettre en question pensant que lors d'un échec ce sont ses consignes qui ont été mal interprétées, il ne veut absolument pas se remettre en question, car cela engendre, d'après lui, des croyances négatives, il reste enfermé dans ses certitudes.
 Le refus d'évoluer provoque en plus de l'immobilisme, à court terme des échecs dus à l'incompétence. il se peut aussi que ces échecs soient engendrés par la main mise des dirigeants qui n'évoluent pas dans le même modèle d'enseignement et qui ne comprennent pas, ne cherchent pas à comprendre celui de l'entraîneur, par défaut de dialogue. .
Il y a par contre des entraîneurs qui cherchent à progresser, à faire progresser leur élève, ils s'entourent de gens qualifiés et ouverts. Ils choisissent un cadre de travail défini provoquent une synergie avec l'encadrement et les sportifs, échangent des renseignements et des informations ce qui permet un enrichissement réciproque et provoque un travail d'équipe. c'est alors que l'on voit grimper les performances des athlètes et les compétences de l'entraîneur.
 
En 1987 et 1991 des chercheurs qui comparaient la performance scolaire des adolescents ont trouvé que les adolescents issus de familles démocratiques réussissaient le mieux à l'école. Cette découverte révèle que les adolescents ont de meilleurs résultats scolaires si leurs parents établissent des règles claires, encouragent les enfants à réussir, sont chaleureux et compréhensifs, et ont de grandes capacités de communication. De plus cette découverte ne tenait pas compte de la situation économique ni du groupe d'appartenance ethnique de la famille.
Le raisonnement moral n'est pas toujours en concordance avec le comportement moral. les habitudes, le degré de responsabilité d'un individu et ce qu'il en coûte à la personne de se comporter de façon morale influent également sur son comportement.
L'individu vient au monde avec certaines capacités d'évaluation de la civilisation qui l'entoure ce que l'on pourrait appeler un "inné"..
Au fur et à mesure de son avance en âge il emmagasine des informations directement issues de son environnement que l'on pourrait titrer d'"acquis". Face à la complexité de la vie sociale, l'adolescent perd de l'estime de soi au début de l'adolescence, pour en reprendre petit à petit. Pour ne considérer que l'enseignement sportif le moniteur ou l'entraîneur doit adapter son enseignement de façon à ne jamais mettre en échec le jeune sportif quitte à le faire évoluer en deçà de ses possibilités jusqu'à ce que l'adolescent par la perception de l'estime de soi et l'appréciation de son potentiel éprouve lui même la volonté de progresser, il adopte un fonctionnement cognitif. C'est alors qu'un objectif clair et démocratiquement défini lui permettra d'évoluer à sa juste dimension. Il considérera également son professeur comme une personne qui lui permettra de redéfinir son identité.
Raison pour laquelle l'apprentissage en archerie doit se faire en évitant toute sorte d'échec comme des compétitions mal préparées, du matériel mal adapté un manque de dialogue et de connaissance de l'autre.
 
Pour qu'un enfant devienne un jour un sportif de haut niveau il faut :
Obtenir la note de 15 à l'évaluation suivante
 
Une potentialité gestuelle innée …...………....5 points
Une motivation et une organisation personnelle.…...5 points
Un engagement complet des parents
 (financier et disponibilité)……..…………….....5 points
Une aptitude à l’écoute des formateurs..…….5 points
 
Des études ont été menées sur la concentration et la mémorisation. Il s'avère qu'un homme au milieu de sa vie se concentre plus sur le sens profond des choses alors qu'au début de la vie d'adulte on est plus sur la précision du fait.
Le processus d'encodage change au cours du vieillissement l'homme d'âge mûr ne cherche pas à encoder des détails mais emmagasine des informations plus générales ou plus synthétiques.
 
Selon Erickson, la confiance en soi augmente à la cinquantaine prenant alors la place de l'affirmation de soi installée à la quarantaine
L'acquit a aussi son importance dans l'évaluation des tâches de la vie à l'age moyen l'homme a tendance à reproduire son acquit, ou tout au moins à s'en servir de référence pour solutionner les problèmes inhérents à son implication sociale. Nous pouvons considérer qu'à cet âge de la vie, l'homme est honnête avec lui même. Alors qu'il s'investit dans un tâche sociale, c'est à dire qu'il prend en charge une communauté dans le genre association, il a intégré en lui même un projet qu'il n'arrive pas toujours à exprimer car ce projet doit coller avec les partenaires qui travaillent avec lui dans cette tâche. Bien souvent ces mêmes partenaires ont aussi une vision de ce qu'il voudraient voir se réaliser mais n'ont pas le courage de s'y investir autant, ils souhaiteraient que celui qui prend en charge la destinée de l'association le fasse avec leur idées, ce qui, sans dialogue franc et honnête et des idées bien exposées, sans un projet défini, aucune réalisation ne pourra être viable. Il est là, question de relation entre les individus, les comportements relationnels doivent être adaptés. Le responsable doit avoir une ouverture d'esprit plus large que sa vision propre, et de plus être psychologue
 
Les critiques doivent être constructives, mais ceux qui critiquent proposent rarement une alternative, où alors proposent une solution impossible car ils n'ont pas toujours les paramètres qui leur permettraient de mieux juger. Le contestataire qui n'a jamais voulu exprimer son projet autrement que par des critiques ponctuelles devant les idées ou les réalisations de celui, ou celle, qui a en charge la gestion de la communauté ne fera jamais un responsable ayant trop peur de se voir à son tour critiqué. Il ne sait pas que le dialogue, l'ouverture, le rassemblement sont la clé du succès et de la convivialité.
Cela me rappelle un certain Léon membre récent d'un club régional. Il était d'allure élancé, toujours pressé, je ne l'ai même, jamais vu sourire. Toujours ponctuel, il faisait des efforts importants pour progresser. On sentait chez lui pragmatisme et ténacité. Son esprit était tellement habitué à la critique qu'il en venait même à douter des conseils que lui prodiguait l'initiateur du club. Il a surprit tout le monde en demandant un jour d'entrer au comité Directeur de l'association, l'expérience était particulière et méritait que l'on s'y attarde. Il s'était vu confié certaines tâches administratives, et comme il n'avait confiance en personne il se faisait aider par d'autres qu'il recrutait au hasard des disponibilités. Un jour en assemblée générale le Président lui demande un compte rendu sur son activité, en explication à une question d'un membre de l'assemblée;. sa réponse à été de mettre en cause le travail qu'avaient effectués les gens qui l'avaient aidé, en aucun cas il n'est apparu comme quelqu'un de compétent, d'organisateur, de manager. Supposez une personne comme cela élue responsable d'un association ?
 
Bien souvent un président d'association a des motifs personnels de se faire élire. . dans un club sportif et surtout en tir à l'arc, il souhaite parfois s'investir pour que l'un de ses enfants qui pratique ce sport ait des installations à sa disposition pour progresser. On s'aperçoit d'ailleurs que ces enfants sont ceux qui constituent la vitrine du club, ce sont ceux qui font les meilleures performances, c'est eux qui amorcent la dynamique sportive du club et qui entraînent derrière eux les champions de demain
 
Le président d'un club ne pourra prétendre avoir la meilleure gestion de la communauté qu'il administre que si cette gestion est approuvée par l'ensemble de ses membres, hormis les éternels insatisfaits, et après avoir exposé et défini dans les détails le projet pour le club.
 
Certains se font élire à la responsabilité pour agir en dictateur, ne divulguant rien, (la rétention d'informations confère un certain pouvoir virtuel) ils restent insensibles aux critiques, leur gestion ne sera jamais menacée. Pas d'assemblée élective, le bureau qui comprend habituellement Président, trésorier, secrétaire, ici l'équipe gestionnaire ne comprend effectivement personne d'autre que le Président ( sauf sur le papier). Dans ce cas de figure les membres ne sont pas sollicités pour des tâches quotidiennes, propreté, peinture, accueil, matériel etc.. on ne demande jamais leur avis. Ce qui permet de critiquer sur le fait que personne aide aux tâches quotidiennes. Il ne se passe rien ou presque. La motivation n'est autre que la possession du pouvoir, on constate que cela ne mène pas à grand chose.
 

 

Mais il faut reconnaître qu'une certaine continuité existe ( au mépris de la loi), le pouvoir n'étant jamais remis en question. le bénévolat n'est plus à l'ordre du jour des associations, les prétendants ne se bousculent pas
 

Publié dans reflexions

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