tir à l'arc, art martial ???

Publié le par JIB

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tir à l'arc est une thérapie des biens portants elle entraîne l'individu à éliminer les rigidités mentales et physiques qui frènent et empèchent le développement personel et professionnel de chacun.

il aide à comprendre que chaque geste, chaque évènement, chaque acte est unique

        Le tir à l’arc, art martial ou pas ?

 

Le tir à l’arc véhicule une connotation ludique qui nuit à son développement. En effet tout impétrant archer qui veut approcher la spécialité pense venir s’inscrire à une activité qui ne reflète en aucun cas une approche sportive. nous nous en apercevons chaque fois que nous enregistrons une nouvelle adhésion ou une demande de renseignements. Ainsi la première recommandation du nouveau venu est :<< je ne veux pas faire de compétition !!!>>, ou alors :<< la compétition ne m’intéresse pas>>.il ne faut en aucun cas décevoir une telle opinion car vouloir forcer la décision d’intégrer le club en admettant d’être un compétiteur fera fuir très rapidement le demandeur. De plus la mise en scène sur un archer à ses débuts le harnachement, les protections en tous genres, les mesures de sécurité, la dangerosité de l’ »ARME », font que tous ces ingrédients mis ensemble ne font pas du tout ressembler à une participation à la fête du village, ou du patronage, où s’était imaginé s’inscrire le candidat archer.

 

Il est possible en tous cas de favoriser cette demande par le biais de l’aspect mental de la spécificité. Bien sûr, il faut être entraîné à cette méthode pour avoir la faculté de la décrire auprès du nouvel archer en appuyant sur les mots forts, que celui-ci espérait trouver et entendre.

 

Présenter la spécialité comme un art martial.

 

A l’époque des loisirs, telle que nous la vivons aujourd’hui, de plus en plus tard les gens ont envie d’entendre des discours différents, puisqu’ils essayent de mettre un peu de piquant ou d’aventure dans leur vie. Ils s’engagent dans des spécificités nouvelles qui sont créées avec de plus en plus de variantes. Seulement dans ces spécialités sportives, pour la plupart, ils ne se connaissent pas, ne connaissent pas leur corps, ne savent pas comment ils fonctionnent ne savent pas se servir de leur acquis, ils n’ont pas le ressenti qu’ils sont venus chercher. C’est ici que le tir à l’arc devient intéressant parce que le nouvel archer va découvrir ce qu’il ne maîtrise pas, mais aussi que cela va l’aider à se servir de son arc et de faire corps avec lui.

ne soyez pas émotifs ou stessés ayez confiance


Il va apprendre à faire « UN » avec son arme qui est le prolongement de sa main et à qui il donne un peu de sa propre vie, mais aussi comprendre que la flèche qui part emporte avec elle cette portion de vie…….

Le corps est comme une maison qui nous appartient mais où nous n’habitons, sans le savoir, que dans la tête, un peu comme un grenier bâti sur du vide.

Cette méthode, une fois comprise, permettra d’avoir le sentiment d’être soi. La sensation de tout ressentir, faire descendre le mental pour remplir le corps d’énergie et ainsi ne plus séparer corps et esprit.

désormais nous découvrirons de nouvelles ressources et nous nous rendrons compte que la maison était grande.

Notre but est donc d’apprendre le tir à l’arc en créant un courant de pensées et de sensations pour relier le grenier à la cave. Ainsi nous ne verrons plus la bouteille à moitié pleine mais aussi, à moitié vide, nous aurons réalisé l’harmonie parfaite du corps et de l’esprit, nous allons réconcilier le moi et l’inconscient. L’acquis et l’inné

Depuis très longtemps lorsqu’une personne se présente pour s’informer sur le tir à l’arc, dans un club, la première réaction des responsables est de « faire essayer »l’idée est bonne en soi mais la réalisation moins responsable.

En effet on commence par « harnacher » le nouveau venu d’un protège bras qui ressemble plus à une attelle médicale qu’à une protection. On explique au nouveau que l’opération risque d’être dangereuse par le retour de corde mais aussi que l’arc est une arme et qu’il faut faire attention. Cela est vrai, mais est ce nécessaire de la signaler tout de suite ex abrupto, au risque de faire fuir l’impétrant, ce qui doit certainement arriver.

Ensuite une fois l’essai terminé on parle de licence et d’assurances liées, ceci est important pour le nouveau et futur membre , mais cela amène la conversation autour d’un étalage de coupes et médailles, généralement poussiéreuses devant lesquelles on aborde l’éventualité de la compétition. Là généralement le visiteur se dévoile et annonce qu’il n’est pas venu pour faire de la compétition que le tir à l’arc est pour lui un passe temps et qu’il n’avait pas envisagé de « faire » un sport.

Si l’on considère que jusqu’à l’autonomie complète de l’archer nouveau la période d’apprentissage est la même, que ce soit pour le loisir ou pour la compétition, il serait plus judicieux de parler d’art martial et des vertus que véhiculent la spécialité. Généralement ce parler plait et on aime à l’entendre.

Dans le déroulement de l’apprentissage à partir du moment ou le tireur demande à changer son arc ou a acheter du matériel nouveau nous pouvons nous risquer à aborder l’éventualité de la compétition dés que la performance commence à être intéressante pour ne pas envoyer le nouveau à l’échec ce qui serait rédhibitoire à son avenir au sein du tir à l’arc  

 

L’expérience n’est pas ce qui arrive à l’homme, c’est ce que l’homme fait avec ce qui lui arrive.

 

Au début il faut que l’archer prenne conscience que sa gestuelle une fois maîtrisée deviendra l’élément déterminant de sa performance. C’est ainsi que l’étude des fondamentaux sera une base de travail pédagogique orchestré par le moniteur. Je n’attribue volontairement pas de grade, ni de diplôme car il est reconnu par tous que des BEES fassent de l’initiation alors que des initiateurs voire des entraîneurs de club, voire des sans diplômes fassent des séances de pédagogie sur des hauts niveaux régionaux ou même nationaux. C’est pour cette raison que durant toute cette méthode je n’emploierai que le terme de moniteur. Mais il reste évident que celle-ci pourra peut être apporter un éclairage nouveau à la notion de pédagogie et constituer un fil directeur pour l’organisation des séances pédagogiques et un lien vers le coaching et les arguments qui y sont associés.

Il est donc important que l’archer soit documenté sur la méthode qui va être mise en jeu pour s’initier, progresser, performer, et atteindre la même compréhension que son moniteur puisqu’il aura intégré et compris que le but commun est de progresser ensemble, les archers et le moniteur. En effet, le moniteur qui appliquera les principes psychologiques issus de cette méthode, basés sur le côté martial de la spécialité, et ,ainsi au fur et à mesure, deviendra lui aussi plus performant sur les démonstrations et l’analyse des résultats obtenus par ses élèves.

Evidement comme toute méthode, elle doit être adaptée aux niveaux des élèves et je ne recommanderai jamais assez de travailler en ateliers par niveaux homogènes, pour que les comparatifs finaux soient fiables et ne suscitent pas de questions qui nuiraient à la compréhension des exercices.

la qualité de vos efforts est préferable à la durée

 



Publié dans reflexions

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